Télécharger en format PDFLe 28 avril est la journée mondiale de santé au travail. C’est un jour de deuil pour les proches des victimes tombées au front de l’emploi.
C’est un jour important au niveau mondial car il ne semble pas que les statistiques d’accident du travail et de maladie professionnelles s’améliorent au niveau mondial.
Aujourd’hui, le Jour de deuil est commémoré dans environ 100 pays partout au monde et est reconnu comme le jour de compassion pour les travailleurs et le jour international de compassion pour les travailleurs par l’Organisation internationale du travail (OIT) et la Confédération syndicale internationale (CSI).(1)
En France, les statistiques ne prêtent pas vraiment à sourire car même si on note une certaine amélioration dans des activités telles que le BTP, de nombreuses activités voient elles leurs chiffres augmenter.
Au vu des préoccupations majeures des citoyens, il est clair que la santé au travail est bien loin d’en faire partie. Et pourtant :
545 décès en accidents du travail en 2015 soit 15 de plus qu’en 2014 et 381 décès soit 13 de plus qu’en 2014 en maladies professionnelles et un taux de gravité en constante augmentation. Ceci pour le seul régime général, mais étant donné la multiplicité des régimes spéciaux en France, ces chiffres sont bien évidents très inférieurs à la réalité si on tient compte de l’ensemble des fonctionnaires, des salariés affiliés à la MSA, des travailleurs indépendants….
Alors posons-nous la question :
Que peut-on faire pour améliorer notre santé et notre sécurité au travail ?
Perdre quelques secondes voire quelques minutes peut permettre de sauver des vies alors changeons nos comportements et posons-nous les bonnes questions.
Date document : 23/04/2017
(1) Source CCHST-Centre Canadien d’Hygiène et de Sécurité au Travail
